Les grandes surfaces pourront bientôt scanner vos visages à l’arrivée — mais pas pour la raison que vous croyez

Depuis quelques jours, une information agite les réseaux et les consommateurs. Les grandes surfaces préparent l’installation de dispositifs capables de scanner le visage des clients dès leur arrivée en magasin. À première vue, beaucoup ont imaginé une utilisation marketing ou une surveillance intrusive. Pourtant, la raison annoncée par les enseignes prend un tout autre sens.

Pourquoi cette décision surprend

Selon des sources proches du secteur, la reconnaissance faciale ne serait pas destinée à analyser les habitudes d’achat, mais à empêcher l’accès aux personnes déjà signalées pour violences ou vols récurrents. Le dispositif serait présenté comme une amélioration de la sécurité interne, dans un contexte où les agressions envers les employés et les incidents en caisse augmentent.

Cette annonce intervient dans un climat déjà sensible autour de la vie privée. Plusieurs consommateurs se disent rassurés à l’idée d’un environnement plus sécurisé, tandis que d’autres s’inquiètent d’une dérive vers un modèle de surveillance généralisée. Les débats rappellent ceux autour du durcissement des règles d’accès aux établissements publics, déjà évoqué dans notre article consacré à la transformation des contrôles dans les lieux marchands sur Kiboki.

Qu’est-ce que cela change pour les clients

La mise en place de cette technologie pose plusieurs questions auxquelles les enseignes n’ont pas encore répondu. La durée de conservation des images, la possibilité pour un client de s’opposer au scan de son visage et la liste des magasins concernés n’ont pas été détaillées. Pour l’instant, les grandes surfaces se limitent à un argument : garantir un espace d’achat plus sûr pour les employés et les familles.

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), déjà intervenue à plusieurs reprises sur les dispositifs biométriques, pourrait être amenée à examiner cette pratique, comme elle l’a fait pour d’autres technologies de reconnaissance dans l’espace public.

Élément en attente d’informationStatut actuel
Date de déploiementNon annoncée
Consentement du clientNon clarifié
Durée de conservation des imagesInconnue
Enseignes participantesPhase de test

Pour l’heure, rien n’est officiellement acté et les enseignes se montrent prudentes dans leur communication. Les consommateurs attendent désormais une prise de parole claire, capable d’apporter des garanties sur la protection des données personnelles. Tout pourrait dépendre de la transparence des prochaines annonces : une technologie pensée pour rassurer pourrait facilement devenir une source d’inquiétude si l’information n’est pas totalement partagée avec le public.

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